Nommé président de l’AS Nancy Lorraine en mai dernier, Sébastien Janodet s’est livré à Eurosport sur ces dernières semaines qui ont permis au club lorrain de sauver sa place en N2 et de réintégrer le National dans la foulée. Extraits.

« La première fois, on se doutait que le verdict ne serait pas bon. Personne ne nous dit rien, mais une tendance se dégage toujours. Et c’était légitime, il y avait des choses que nous n’avions pas apportées devant la DNCG. Mais nous sommes rapidement repartis au combat. La première chose capitale, c’est que nos actionnaires ont apporté des garanties financières. Juste avant le premier passage, l’un d’entre eux avait décidé de lâcher l’affaire. Et cela a mis en danger ce qui était prévu. Nous avons su remobiliser les deux principaux (Krishen Sud et Chien Lee, ndlr), qui ont remis l’argent nécessaire. On a également retravaillé notre budget, que cela soit pour la N2 ou la N1, en cas de défaillance d’un club. Il y avait plusieurs plans sur la table. En gros, ce que la DNCG ne veut pas, c’est qu’un club soit en danger en cours de la saison. Elle demande à tous les clubs un préfinancement de la saison, ce qui signifie qu’il faut garantir toutes les recettes qui sont incertaines. D’une manière ou d’une autre. »

« Il y a eu des périodes de doute, forcément. Mais nous n’avons jamais lâché notre combat. Je tiens également à remercier Mathieu Klein, le maire, et Hervé Féron, vice-président du Grand Nancy chargé des sports. Ils se sont impliqués dès les premiers instants et ont joué un rôle important pour notre passage devant la DNCG. »