Non prolongé au FC Villefranche Beaujolais, Hervé Della Maggiore s’est confié dans les colonnes du Progrès. Extrait.
« Je quitte ce club proprement, je pars de Villefranche sans rancune. Au contraire, je dirai toujours du bien de ce club, je n’en veux à personne, j’ai passé de merveilleux moments à Villefranche. Mais la situation s’est dégradée depuis un mois. J’arrivais en fin de contrat et demandais des infos pour la suite, sans demander de réponse immédiate. Si on descendait, c’était convenu que l’aventure s’arrêtait. À des moments, le président me parlait de l’année d’après, et à d’autres, il me faisait des reproches. Je ne savais pas sur quel pied danser. Je l’ai relancé deux ou trois fois. La dernière semaine avant Sedan, on a une entrevue dans son bureau et il m’a fait encore pas mal de reproches, sur ma communication et le recrutement notamment. Il y a eu des erreurs à ce niveau, bien sûr, surtout en faisant des paris avec peu de moyens, mais on a amené des mecs qui ont claqué des buts entre Elisor et Ba, on ne s’est pas trompé sur Nirlo, d’autres cadres ou sur des joueurs venant de niveaux inférieurs. J’ai encaissé tout ça, mais il me manquait de réponses pour préparer l’avenir. J’étais au courant de l’arrivée d’un recruteur, mais je n’étais pas contre. Je trouvais juste qu’il fallait décider avec le coach des profils pour l’effectif de la saison suivante. Philippe Terrier m’a dit qu’ Edouard Chabas travaillait déjà dessus. Ça m’a interpellé. »