Gaëtan Bussmann avait Albert Cartier comme entraîneur à Metz. (© Philippe Le Brech)

L’entraîneur de l’AS Nancy Lorraine Albert Cartier et Gaëtan Bussmann se sont exprimés à tour de rôle après la défaite contre Bourg-en-Bresse et à un jour de leur déplacement à Orléans.

Alors que le club disputait le premier match de National de son histoire, l’ASNL s’est incliné à domicile (2-1), la semaine passée, malgré la réalisation de Baptiste Etcheverria à la 55e. « On est encore en train de construire et de faire grandir ce groupe, a concédé Albert Cartier ce jeudi en conférence de presse. On reste serein. On doit savoir être plus efficace dans nos temps forts. On doit aussi se créer plus d’occasions. Cela passe par plus de disponibilité et de mouvement quand on a le ballon. »

Et ce n’est pas Gaëtan Bussmann, arrivé cet été en provenance FC Erzgebirge Aue, club de troisième division allemande qui dit le contraire. « On ne se connaît que depuis quatre ou cinq semaines. Il y a encore des ajustements à trouver. Il faut trouver l’alchimie le plus vite possible. Mais, dans le foot, on n’a jamais le temps ! Ça passe vite. »

L’AS Nancy voudra se racheter contre l’US Orléans

Et pour cette deuxième rencontre, l’AS Nancy Lorraine jouera contre un autre favori de ce championnat : l’US Orléans. Malgré le match nul des hommes de Xavier Collin contre l’US Concarneau (1-1), Albert Cartier se méfie de son adversaire. « Orléans a réussi un recrutement judicieux. Dans leur système en 3-5-2, ils sont solides en défense et jouent énormément en contre. Il y aussi beaucoup de mouvement au milieu et deux pistons qui déclenchent le pressing ou de la percussion. »

Les clés de cette affiche seront sûrement la maîtrise du ballon et la bataille du milieu de terrain. Des éléments qui n’ont pas été maîtrisés contre Bourg-en-Bresse. « On était déçu du résultat face à Bourg-en-Bresse, a admis Gaëtan Bussmann. On voulait tellement bien commencer ce championnat. On s’est précipité et on a cherché trop souvent nos attaquants sans passer par nos milieux. On doit être plus souvent dangereux. »