Photo Philippe Le Brech

Pour la première fois depuis qu’il a été écarté de son poste d’entraîneur de Châteauroux (National) le 29 novembre dernier, Mathieu Chabert s’exprime.

Quel est votre sentiment après ce départ de Châteauroux ?
« Je suis déçu car ce ne sont jamais des moments très agréables à vivre. Mais je ne suis pas aigri. Je n’en veux à personne. Je pars en bon termes avec le groupe United, Michel Denisot (président), Patrick Trotignon (directeur général), Julien Cordonnier (directeur sportif). On a essayé de trouver des solutions jusqu’au bout. »

Après trois montées en quatre saisons avec Béziers et Bastia, c’est votre deuxième limogeage en quatorze mois. Comment le vivez-vous ?
« Ce qui s’est passé à Bastia, je ne le considère pas comme un échec. On va donc dire que Châteauroux, c’est le premier échec de ma carrière car on n’a pas atteint les objectifs fixés. Mais c’est dans ces moments-là que tu apprends le plus. Châteauroux, c’est une bonne expérience qui me servira à être encore meilleur dans certaines situations futures. Je pense avoir été dans le vrai mais j’aurais pu faire encore mieux. Il y a une expression qui dit soit je gagne, soit j’apprends. Donc, j’ai appris… Je n’ai que quelques années d’expérience en Ligue 2 et National. J’espère donc être comme le bon vin en me bonifiant avec le temps. »

Pensez-vous avoir commis des erreurs ?
« La première, c’est déjà de ne pas avoir effectué une pause plus longue entre Bastia et Châteauroux. Je n’ai pas pris le temps qu’il fallait pour digérer mon départ de Bastia. Mais c’est la première fois que cela m’arrivait d’être limogé. J’ai eu peur de ne rien trouver et je me suis un peu affolé… Ça a été trop vite. Après, pour un jeune entraîneur comme moi, c’est difficile de refuser la proposition d’un club comme la Berrichonne de Châteauroux. Un jour avant, le Red Star m’avait aussi appelé. Tout ça, ça s’est fait dans la précipitation. C’était une erreur de ma part. »

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